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lundi 26 mars 2018

PUERTO MORELO - CANCUN.

En attendant le dîner ...un petit rhum coca ! Salud.
Dimanche25 avant dernière étape...

 
 Le dimanche assez peu de circulation sur la route 307 mais absolument rien à voir pendant 37 km pour enfin bifurquer à droite et terminer l'étape à Puerto Morelos.

Encore quelques mangroves !


Village pris d'assaut par les locaux et les touristes qui passent la journée à la plage et dans les restos.

Au loin la barre de corail !
 Cela ne nous donne pas envie de patauger dans cette mélasse nauséabonde !

Ces algues brunes s'étalent sur des dizaines de kilomètres. Et cela peut être dangereux pour les habitants qui vivent au bord de la mer.

Les algues Sargasses envahissent  les côtes (Antilles, des côtes du Brésil et de Guyane et mer des Caraïbe. Depuis quatre ans, des milliers de tonnes s'accumulent le long des côtes antillaises. Une équipe de scientifiques français part en expédition à bord du navire océanographique Antéa dans les Antilles tropicales pendant un mois pour en savoir plus sur ce phénomène apparu en 2011 qui détruit la biodiversité et provoque des pertes économiques considérables.
En Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, les algues sargasses sont devenues le cauchemar des habitants. Ces algues brunes s'étalent sur des dizaines de kilomètres à la surface de l'Atlantique. Et elles réapparaissent dès que l'eau commence à se réchauffer. Une équipe de 10 scientifiques part donc dans cette zone pendant un mois.
"Elles pourrissent et libèrent de l’hydrogène sulfuré, dangereux pour les habitants". "On veut comprendre pourquoi ces algues prolifèrent depuis peu de temps dans les Caraïbes", explique Thierry Thibaut, chercheur à l'institut méditerranéen d'océanologie : "on va plonger en plein milieu de l’Atlantique pour prélever la faune et la flore associées à ces espèces. Ce sont des millions de tonnes qui s’échouent d’un coup sur les plages. Et le problème c’est que, quand elles ne sont pas ramassées, elles pourrissent et libèrent de l’hydrogène sulfuré, dangereux pour les habitants qui vivent au bord de la mer".
Les scientifiques veulent aussi étudier comment fonctionne cet "éco-système flottant". Car ces immenses radeaux attirent les grands prédateurs, comme les thons et les requins, mais on voit aussi, au milieu de ces kilomètres d'algues sargasses, des espèces rares de poissons qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète.



 
En soirée APERO  Téquila-Bière en attendant le coucher de soleil.


Le PETIOURATANDEM tire à sa fin, dernière étape pour rejoindre CANCUN cette après-midi.
Demain confirmation du vol !
Mercredi BONSOIR le MEXIQUE !
Jeudi midi BONJOUR LA FRANCE ! 

Merci à tous ceux qui nous ont fait le plaisir de partager notre voyage !
 

samedi 24 mars 2018

FELIPE CARILLO PUERTO - TULUM - PLAYA DEL CARMEN

De la lagune Azul à Felipe Carillo, 82 km dont 58 sans possibilité de ravitaillement... et là de l'autre côté de la route une petite guitoune bien achalandée nous dépanne surtout en boisson,il fait 40° au soleil,nous transpirons à grosses gouttes !



Le L.V nous donne du soucis ...encore crevé ! Roland commence à se demander comment il va réparer...la chambre à air est morte, il remet celle réparée la veille mais l'espoir est de courte durée, le pneu se dégonfle tout doucement.Impossible,il n'y a pas de solution et faire du stop c'est pas gagné, il y a peu de circulation, nous risquons d'attendre longtemps !
Quelques oiseaux nous tiennent compagnie sur cette route droite sans fin !
Alors tous les 5 km, Roland donne un coup de pompe et c'est ainsi que nous pourrons arriver 18 km plus loin dans l'espoir de trouver dès le lendemain une chambre à air car aujourd'hui c'est jour férié officiel (anniversaire de la naissance du président indien Benito Juarez né en 18O6, de berger il devient avocat et ensuite Président de la République )et la majorité des commerces sont fermés.
Vers 15 h,nous entrons dans la ville de Carillo ou je galère pour éviter les trous et passer doucement les topes...Pierrette me crie ...ARRÊTES, on vient de passer devant un réparateur de vélos et il travaille !!! Comme aurait dit Alain ''J'y crois pas j'suis vert''. 

Depuis quelque temps, nous savions comment demander en espagnol une chambre à air, ce brave monsieur compris vite le problème et sortit de son stock, dos camara de aire en 20' X 1,75.Nous voici tous les deux à défaire les sacoches et retirer la roue qui passe dans les mains du professionnel, heureux et fier de nous rendre un immense service pour la modique somme de 100 pesos (23 Pesos=1 euro).

Aussitôt dit, aussitôt fait le L.V est prêt à repartir .
 
Au centre ville ...
Cerise sur le gâteau... nous trouvons un hôtel confortable avec piscine...et excellent resto que demander de plus après une journée pareille !


Soulagés des soucis matériels, nous abordons l'étape de 100 km jusqu'à Tulum en toute décontraction malgré un fort vent de face et la chaleur qui nous épuisent !

La route 3O7 est inintéressante à faire à vélo mais il n'y a que cette route là pour rejoindre Cancun. 
En Janvier, nous avions passé une nuit mais pas visité Tulum, cette fois ci arrêt de trois jours.Il y a beaucoup de linge a donner à la laverie, faire quelques emplettes souvenirs et surtout aller visiter le seul site archéologique au pied de la mer des Caraïbes construit en haut d'une falaise de 12 m.  
Du centre ville, une piste cyclable d'environ 4 km conduit à l'entrée. 


La ville fut connue des espagnols dès 1518 .
 



En contre-bas des plages
 
Au retour, dans le petit jardin de l'hôtel, nous sirotons un jus d'ananas frais!
Le lendemain avant de reprendre la route pour Playa Del Carmen, arrêt petit-déj à la boulangerie tenue par un français .






 

Nous quittons Tulum, nous avons apprécié la ville remplie de touristes qui le soir venu remplissent les restos pour le happy hour. Comme eux,nous avons testé le Cubana libre et le Bacalar et la Margarita  avec tout cela les bactéries vont être foudroyées !
On commence à se dire ...mais comment va t'on de nouveau nous habituer à la vie à la campagne, se retrouver dans notre campagne sans vie !

En attendant une avant dernière étape à PLAYA DEL CARMEN, deux jours ici.
Pour profiter d'une fin de vacance formidable.
 
Les hôtels ne manquent pas à Playa mais les tarifs sont bien supérieurs à ceux des autres villes. Profitons des bons moments  que nous offre la vie ! 
Animations en soirée devant la plage .



Hôtel de Casas de Las Flores . Le ceiba avec ses énormes branches remplissent le patio ou s’entremêlent plusieurs plantes vertes géantes.

Demain dimanche 25 Mars, petite étape de Playa del Carmen à Puerto Morelos.

A bientôt pour la suite et fin de ce Petitouratandem au Mexique du Sud .

vendredi 23 mars 2018

PALENQUE-CHETUMAL-BACALAR

Une nuit dans le bus...voyage long et fatiguant malgré un véhicule confortable mais l'état des routes est tellement mauvais avec les topes et toujours les topes nous sommes secoués donc pas possible de fermer l'oeil! 
Dans la soute,nous récupérons le L.V et nos sacoches.On sort au plus vite de la gare pour prendre un petit-déj’. Encore une fois chez Oxo ! La  route3O7 nous évite de rentrer dans Chetumal, la capitale du Quintana Roo qui a été entièrement  détruite par un ouragan et reconstruite en 1960.

                             Déjà 2OOO km ...Dis le L.V tu te sens comment ?
 
Bof ! la chambre a air percée par un clou tapissier m'a vraiment endommagée, j'ai des rustines un peu partout ! Celle de secours ne semble pas donner satisfaction ... On verra bien !
Non, ce n'est pas la mer Caraïbe mais un grand lac d'eau translucide et douce au fond de sable blanc de 7O km de long.
Au bout de 40 km stop à BACALAR.
 La lagune de Bacalar ...ici la nature a déposé un véritable joyau turquoise au milieu de la jungle.
 

 Bacalar est une petite ville très animée surtout les week-end, elle a été construite sur la lagune pour protéger ses habitants des pirates et des indiens.
La forteresse est imposante, elle abrite un petit musée (fermé à notre passage).


 
 Comme papa fiston a sa petite cox .

 Le lendemain, nous sommes repartis en espérant bien trouver un hébergement en cours de route .


En principe, rien jusqu'à la ville de Felipe Carillo distante d'environ 130 km. Beaucoup trop pour des gens encore fatigués! 
Route toute droite à l'infini sans rien voir et surtout ne pas trouver ni a boire ni a manger et en plus deux crevaisons à cause de chambres à air de mauvaises qualité..."made in RPC", j'espère en trouver dès la prochaine ville mais ce n'est pas gagné d'avance !

Au km 37  ... au bord de la route des vendeurs d'ananas. 
Délicieux fruit sucré comme du miel.
Brave dame, pouvez-vous nous dire à combien de km se trouve un hôtel ou posada ?
A 5OO m à droite, empruntez le chemin qui mène à la lagune Azul , il y a des cabanas et un restaurant .
Nous nous sommes engagés pendant 4 km sur une piste défoncée a travers la jungle et des plantations d'ananas.

 

Et voici ce que nous avons découvert...
 

Ce soir, nous sommes presque des Robinson Crusoé.



Quelques photos au lever du jour.


Nous reprenons le chemin caillouteux avant de retrouver la rte 307 en direction de Felipe Carillo Puerto .
 
A BIENTÔT...